In motion

Commande publique artistique pour l'Université Aalto en Finlande, commissaire Outi Turpeinen. Le bâtiment Kide a été conçu par SARC+SIGGE Architects avec Max Hartman comme concepteur principal à des fins éducatives et de recherche pour l'École des sciences fondamentales (physique appliquée) et l'École de génie Électrique de l'Université Aalto. Il est situé au cœur du campus d'Otaniemi et fait le lien avec le centre du campus, patrimoine historique, conçu par Alvar Aalto.

Mon approche artistique pour la commande publique du batiment Kide s'inspire des effets de la lumière produits en interaction avec les vagues de la mer se reflétant sur l'architecture et le paysage. 

La position importante du bâtiment à un carrefour - c'est-à-dire un passage central de piétons, de voitures, de tramways et la proximité de la mer - m'a poussé à chercher une logique dans ces interactions. Les différentes dynamiques, vitesses et lieux de mouvement m'ont conduit à choisir un matériau qui active la lumière en renvoyant le mouvement et l’image du paysage. L'œuvre fonctionne comme une fenêtre-miroir s'ouvrant sur une nouvelle perspective abstraite faite de lumière et mouvement.

L’acier inoxydable en poli miroir – légèrement ondulé – est un matériau très résistant qui ne rouille pas et supporte des températures très inférieures à 0 °C.

L’œuvre installée à une distance de 30 mm du mur reflète en déformant  l’activité de la réalité environnante de par sa surface ondulée ce qui amplifie l’illusion de mouvement et crée ainsi une nouvelle dynamique à l’installation.

Par la nature de ses reflets, le paysage et les mouvements sont amplifiés et attirent le regard. Ils stimulent la contemplation et ouvrent de nouvelles perspectives – également pour les passagers des tramways. Il offre différents types d’atmosphères en fonction de l’intensité de la lumière et fonctionne également parfaitement dans l’obscurité moyenne.

Le dessin des formes extérieures reprend la structure des fenêtres du 1er étage, d’où s’écoule un flot ininterrompu, qui finit par envahir l’espace, tandis que l’intérieur représente l’éclaboussure d’une vague.

L’installation apporte une nouvelle perspective du bâtiment, matérialise l’entrée tout en respectant son architecture, et devient un point de repère pour les passants.